SPILL GOLD (NDL) > concert
From Amsterdam. Avec une collection de vieux synthés analogiques et des percussions, le duo synth pop Spill Gold, alias Rosa Ronsdorf et Nina de Jong, crée un krautrock sombre, mêlant groove hypnotisant et pulsations électroniques, quelque part entre Can, Brian Eno ou Laurie Anderson. Dansant, leur univers tourne à l’explosion polyphonique de rythmes, de synthétiseurs, de voix et de lignes de basse. Entre la scène et la piste de danse, le jour et la nuit, le rêve et le sommeil, la transe et le trip, Spill Gold est une expérience sur l’énergie.
HACKEDEPICCIOTTO (ALL) > concert
Duo formé par Alexander Hacke – guitariste, puis bassiste culte d’Einstürzende Neubauten, maîtres de la musique indus allemande – et Danielle de Picciotto – réalisatrice et musicienne, qui a pu tout autant collaborer avec Nick Cave que participer, avec Dr. Motte, au lancement de la première Love Parade berlinoise, en 1989, Hackedepicciotto mêle spoken words et violon, basse et expérimentations noisy, nous plongeant dans un univers parallèle, intemporel, hanté. Le résultat tient de la haute magie : Danielle de Picciotto se livre à des invocations, propulsant ses ritournelles médiévales en pleine ère industrielle, c’est à dire là où Hacke, depuis les années 80, forge son art méphistophélique. Résumons : hauts-fourneaux bucoliques, madrigaux sidérurgiques, sorcellerie à la chaîne.
LAMBRINI GIRLS (UK) > concert
Le EP Punk (tous sexes confondus) de l’année, selon Sun Burns Out. Le groupe de Brighton est une tornade, qui ferait penser à Bikini Kill, les Runaways ou les Slits, l’ultra patate en plus. La chanteuse Phoebe Lunny et ses deux consœurs sont lesbiennes, queer et fières de l’être, le chantent haut et fort, avec un humour radical, une puissance et une intelligence joyeusement dévastatrices, tout en puisant leur inspiration dans Le Tigre, The Savages ou... les Spice girls. God save the queer.
MEGABOUME DIDIER SET (BREST) > fin de soirée
