CETTE ANNÉE, DANS LE CADRE DES SOIRÉES À LA CARÈNE, LE FESTIVAL INVISIBLE EXPOSERA LE TRAVAIL DE DEUX ARTISTES SINGULIÈRES... ET COMPLÉMENTAIRES :
(ces oeuvres seront visibles à La Carène)
- Fanny Crenn, alias Odette Picaud devenue au fil des éditions la fée marraine du Festival, détourne des objets de mémoires : ses installations recyclent les trésors oubliés dans les greniers, pour créer un univers original, contemporain, voire un peu magique.
- Emma Forestier est peintre : ses toiles abstraites sont inspirées par ses observations au laboratoire d’anatomie de la faculté de médecine de Brest, à la recherche d’un je-ne-sais-quoi dans le puzzle humain de ces corps sans vie, dans cette mécanique fragmentée, où se dessine quelque chose de mystérieux et fascinant.
PARALLÈLEMENT, LE MOUTON À 5 PATTES PROPOSERA UNE EXPOSITION EN HOMMAGE À DANIEL JOHNSTON DU 2 AU 30 NOVEMBRE.
On savait que Daniel Johnston ne serait pas immortel, mais quand même. Il laisse un vide immense derrière lui. En terme d’éloges, tout ce qu’on peut dire de lui est vrai : « le Bob Dylan psychotique de la génération grunge », « un des plus grands songwriters de tous les temps, adulé par Bowie, Beck, Tom Waits ou Sonic Youth », « le maître de la lovesong déchirante et de la chanson de monstre »... Un saint lo-fi rédempteur qui nous a tous sauvés de la technologie, au fil de chansons brutes, enregistrées avec la ferveur d’un Blind Willie Johnson, tirant en plein coeur.
Pour vous dire, le festival Invisible a été créé pour le faire venir à Brest.
Ce sera pour une autre vie.